Hubert Joly
Même à la veille de Noël, je n’aurais jamais imaginé me passionner pour les arbres à encens ou pour leurs cousins, les arbres à myrrhe…Pourtant, il a fallu que je reçoive en cadeau dédicacé un ouvrage de mon vieil ami (beaucoup moins vieux que moi), José-Marie Bel intitulé Au Yémen avec Théodore Monod, carnets d’expédition 1995. Ce Monod, je l’avais croisé de façon fugitive dans les couloirs de l’Unesco en 1968 et j’ai dû échanger quelques phrases banales avec lui, sans me douter de l’envergure du personnage.
José-Marie Bel nous révèle cette personnalité scientifique dans l’intimité de son cadre habituel, le désert. Et pas n’importe quel désert, celui des plateaux du Yémen brûlés par le soleil, creusés par le vent, hérissé de falaises par les volcans ou encore abimés dans la touffeur d’une humidité poisseuse et collante. Il met en scène un vieux monsieur de 93 printemps, à demi-desséché par ses jeûnes et sa tempérance aux limites de la résistance de l’organisme humain, mais toujours curieux de découvrir l’extraordinaire richesse de la nature là où l’on pourrait croire que seules l’aridité et la pauvreté ont leur royaume.
Il faut pourtant revenir un peu en arrière sur la carrière de Théodore Monod (1902-2000). On sera stupéfait d’apprendre que son premier travail, Une relation zoologique et botanique d’un voyage dans le Midi, date de sa quatorzième année… Assistant au Muséum d’histoire naturelle de Paris en 1922, il découvre l’Afrique et malgré de nombreuses missions sur tous les continents, il restera Monod l’Africain. Je ne connais guère de plus beau texte que celui qu’il a rédigé sur Les couleurs de l’Afrique.Les dirigeants actuels des pays du Sahel devraient le lire pour comprendre comment les Français ont pu aimer leur continent. C’est encore lui qui donnera véritablement vie à l’Institut Français d’Afrique noire, au sein duquel travaillera toute une pléiade de scientifiques. Son activité inlassable l’amènera à parcourir le Sahara à de multiples reprises avec pour tout compagnon un chamelier et deux dromadaires. Heureuse époque de la paix française. Aujourd’hui, il faut deux automitrailleuses pour faire le trajet en demi insécurité.
Le grand âge n’arrêtera pas Théodore Monod. Le naturaliste qui ne sommeillait jamais en lui l’avait amené au Yémen en 1977 pour une étude des arbres à encens de cette région, Boswellia sacra, considérés comme en péril. Il voulait y retourner pour collecter d’autres échantillons et informations sur ces contemporains de la Bible dont la légende est répandue dans tout l’Orient. Il ne faut pas se représenter Théodore Monod comme un petit vieux chaussant ses pantoufles au coin du feu mais comme un ascète perpétuel marcheur. Peut-être, comme je le décrirai insolemment, une sorte de Diogène armé de la Bible et d’une loupe. Mais Diogène a-t-il seulement regardé les fourmis qui s’ébattaient au pied de son tonneau ?
Il a fallu la rencontre avec José-marie Bel pour cristalliser les choses, bâtir un projet d’expédition de trois semaines en 1995, réunir des cinéastes et administrer quotidiennement le chercheur indiscipliné. C’est ce qu’avait merveilleusement vu José-Marie qui s’est transformé en nourrice sèche du savant, l’a maintenu en vie et en éveil durant toute la durée d’un séjour émaillé de mille difficultés journalières. Comme, il le dit lui-même, il aura été, pour cet homme presque centenaire et quasi aveugle, l’infirmier, les jambes, les mains et même le sécateur. Sans oublier le soutien physique et moral.
Je connaissais José-Marie Bel depuis une trentaine d’années. Car il avait publié au CILF Peuple et architecture du Yémen. Notre amitié et celle de notre petite équipe s’était renforcée dans sa profonde connaissance du Yémen, de la connaissance de la corne de l’Afrique et de sa gestion pendant plusieurs années de la maison Rimbaud d’Aden dont il avait fait un centre culturel. Esprit aussi curieux que celui de son maitre, grand découvreur d’histoire, de géographie, et devenu, quasiment malgré lui, botaniste, c’est un ami précieux, rieur et généreux, auquel je suis heureux de rendre ici un hommage trop court mais qui ne blessera pas sa modestie.
Avec de tels bonhommes, la République française a encore de beaux jours devant elle. Les Russes et les Chinois n’ont pas fait cela.
Les couleurs de l’Afrique
- Continent noir, continent noir, (…), moi je n’aime pas trop l’expression. D’abord, elle n’est pas plus noire que ça, notre Afrique… Vous y avez vu du noir quelque part, vous, par exemple, (…), qui avez bourlingué des clairs sablons de l’Erg Chech*, là-haut, vers Taoudenit*, jusqu'aux sombres forêts de la basse côte ?
- Du noir, du vrai noir ? Attendez… Voyons… Eh bien, en effet, pas tant que ça, quelques éclats d’obsidienne, au Tibesti, quelques silex en Mauritanie, quelques graines, le péritoine de certains poissons, des scarabées, quelques oiseaux… et c’est ma foi, à peu près tout (…)
- Et les nègres alors ? Est-ce leur nom même ?
- (…) Ne jouons pas avec les mots : songez à ce que représentent dans le langage du peintre le noir et le blanc, et dites sincèrement si vous avez jamais rencontré des Blancs qui soient vraiment blancs et des Noirs qui soient vraiment noirs ? Prenez n’importe quelle échelle de couleurs, le catalogue des peintures Ripolin ou la carte des cotons D.M.C., et dites si la partie la plus noire du plus noir des Noirs approche seulement du « noir d’ivoire » des dictionnaires ? Et puis, pour en revenir à « continent noir », je trouve à ce mot un je ne sais quoi de péjoratif : une âme noire ne passe pas pour bien recommandable, et le continent de même couleur risque de se voir, fût-ce inconsciemment, un tantinet éclaboussé par un tel symbolisme.
Et puis, pourquoi le nôtre serait-il le seul continent à l’état civil chromatique : y a t-il des continents puce, caca d’oie ou fraise écrasée ?
Et ne sont-ils pas, en fait, tous également panachés, tous polychromes, tous équitablement barbouillés, tous docilement soumis au multicolore caprice du plus impartial des artistes, le grand ami des diversités juxtaposées, le « Père Mosaïque » ?
Comme la loi du même nom ? (…)
- Mais non, mais non, rien de commun, simple homonymie, accidentelle coïncidence (…). Cette Afrique, si variée et si monotone - parce qu’elle est vaste et travaille à grande échelle – l’a t-on assez regardée, assez respirée, sentie, écoutée, touchée ? Ah ! Il y en a pour les cinq sens, sans compter les autres, qu’ignore encore la physiologie ; mais qui le sait, qui s’en va, à travers ces paysages démesurés, l’œil bien ouvert, la narine frémissante, la main prête à caresser le poil d'une graine, le velouté d'une feuille, la nacre d’un coquillage, la luisante écaille du serpent, la courbe parfaite de cet os ramassé sur la plage ? Qui sait encore admirer, s’étonner, rendre grâces, en un mot : vivre ?
Ce n’est peut-être pas si facile après tout, dans un monde qui renie les joies de la contemplation et le sacrement du silence et qui veut, d’abord, le bruit, la vitesse, les quotidiennes excitations de l’artifice, et les promesses - bien fugaces - du poison sous toutes ses formes liquides ou non… Savez-vous (…) ce que ferait un gouvernement réellement soucieux de ce que les discours officiels appellent le « bien-être matériel et moral » des populations ? Il interdirait les importations d’alcool, qui sont en train d’accélérer une allure lucrative mais criminelle, et il distribuerait gratuitement, avec le mode d’emploi, des graines de plantes à fleurs. La vraie civilisation est celle qui a fait son choix entre l’alcool et le froment - ou le mil - entre le poison et l’aliment des corps, celui aussi des âmes. Et qui, par conséquent, trouve dans la fleur sauvage ou cultivée, le symbole même de sa dévotion pour « le pain vivant et l’eau vive » de la beauté.
L’heure de la prière de l’âcer* pour nos frères musulmans, pour moi celle des vêpres. La tornade qui vient de déferler sur la plaine s’éloigne vers l’ouest, laissant là-bas, traînant sur la verte immensité des herbiers coupés de miroirs d’eau, de paresseuses et brumeuses draperies : il pleut encore un peu au loin ; le doubalé* planté dans la courette de mon ermitage belvédère égoutte son feuillage lavé ; surchauffé, le sol rouge fume et voici déjà les petites boules de velours pourpre des Thrombidium* et l’envol des termites ailés ; vers l’Orient, un arc-en-ciel dresse sur l'océan des savanes son plein cintre vaporeux…
Violet, indigo, bleu, vert, jaune, orangé, rouge…, c’est à travers la litanie des couleurs spectre que je regarde, à mes pieds l'Afrique, mon Afrique, et les autres aussi, jusqu’aux marais du Haut-Nil, aux glaciers du Kilimandjaro, aux Grands Lacs, aux forêts denses congolaises, aux steppes du Karoo* ; aux récifs madréporiques de la mer Rouge, aux dunes blanches et aux falaises noires du Sahara.
Et ce soir, comme chaque jour, perdu sur mon rocher, et quand seuls un filet de fumée bleue et le rythme sourd des pilons montent jusqu’à moi me rappeler des autres hommes, ce soir encore j’égrène les perles de mon rosaire chromatique.
Violet … La coquille fragile et légère des janthines* bercées par la houle atlantique et l’épiscopale sécrétion du lièvre de mer*… La corolle mauve pâle, grasse, charnue et comme encore de la pomme de Sodome* et l’explosive floraison des crucifères sahariennes, ce fugace « manteau de gaze lilacine » jeté par le caprice des averses sur les sombres pierrailles du désert… Et puis, bien sûr, les ornements liturgiques du plus mystérieux, du plus doux, du plus poignant des temps sacrés, l'Avent : l’attente des âmes et des cœurs existe en Afrique aussi. Seigneur, qui viendra la rassasier ?
Indigo… Ah ! Que celle-ci est donc ici bien chez elle ! Est-il, avec l’ocre des sols, teinte plus largement africaine ? Bleu indigo et rouge latérite : les deux couleurs « nationales » du continent. Mais si les terres ferrugineuses sont peintes par la nature, tout dans l'indigo - qui est, au départ, une herbe verte - est humain, voulu, choisi, apprêté et né d’une savante encore qu’empirique chimie. Le teinturier et ses cuves malodorantes est ici aussi nécessaire que le coiffeur ou le cordonnier : c’est lui qui va faire du vêtement de coton blanc un objet si caractéristique de l’Afrique et de ses confins sahariens que la Mauritanie demeure pour le Maroc le pays des « hommes bleus ». Et il n’est pas jusqu’aux lèvres des femmes élégantes où n’aille se fixer, par le tatouage, le grain d’indigo. La nature ne l’imite guère, ou le fait sans songer au pauvre teinturier tenté de retrouver sur la mer les couleurs familières de ses bains et qui constate, déçu qu’on peut tremper dans un liquide « bon teint » et l’en retirer incolore une pièce blanche : encore un coup des jénouns*, naturellement.
Bleu… « L’azur des cieux et l’océan céruléen ? Oui, bien sûr, mais pas spécialement africain. Et puis, entre nous, un peu trop « utilisés ». Trouvons mieux. Ça doit exister. Ça existe. Et je cite, presque au hasard, le bleu pâle de certaines perles anciennes, le bleu vif des bracelets de verre et des fleurs, celui du Clitoria*outremer, mais qui trouve moyen de se mettre à l’envers, pour « embêter » les sages crotalaires*, évidemment, et le somptueux panicule des Brillantasia* et le joli Commelina* des chemins et des champs, encore un farceur, qui arbore une jolie corolle - stérile - au soleil et fait ses petits sous terre, à l’obscurité. Et des oiseaux, : touracos, rolliers, alcyons, cent autres, et des poissons : qui n’a vu dans les flaques, à marée basse, taches de saphir, ces amours de petits pomacentridés*, rapides et insaisissables joyaux?
Vert … D’abord la chlorophylle, évidemment, la substance même de la vie végétale et, à travers celle-ci, de l’autre… les plantes, de l’algue unicellulaire au baobab (quand il a ses feuilles) et toutes les formations, de la pauvre fruticée désertique aux opulences, aux démesures, aux gigantisme de la forêt dense. Et les bêtes, l’émail smaragdin de la cétoine, les dents du poisson perroquet, les os même de l'aiguillette*. Et les cailloux, comme cette belle amazonite vert malachite, dont les hommes, ou plus vraisemblablement les femmes de la fin de la préhistoire, ont si souvent confectionné des ornements.
Jaune… Eclat des métaux : l’or, le vieil or d’Afrique, le mystérieux or d’Afrique que la légende faisait pousser comme un légume et qui s’échangeait « à la muette » des siècles durant entre Sahariens et Soudanais, contre le sel du désert, parfois à poids égal …, puis le cuivre et le laiton, les bronzes…, les jaunes serpentines au cou des Tédas* et le soufre de leurs volcans. De quelle couleur sont les dunes ? Jaune ? Non, roses, ocre très pâle, blanches…, « blondes » pourrait souvent convenir, dommage que flavus n'ait pas donné « flave », c’eût été le cas où jamais de l’utiliser. Aucune hésitation pour les animaux et les fleurs parés des jaunes les plus indiscrets, les plus visiblement publicitaires : un oiseau mi-partie noir et jaune passera aussi difficilement inaperçu que l’opulente floraison des Cassia*, que les corolles des Cochlospermum* semant de constellations brillantes les sols calcinés et noircis de la saison sèche, plus discrets, les chatons globuleux des mimosas désertiques ne se découvriront que de près : c’est leur délicieux parfum qui souvent, porté par la brise, de loin les révèle.
Orangé… Beaucoup d’orangé en Afrique, sauf les oranges, qui sont vertes, comme il y avait beaucoup de jaune citron, sauf les citrons, qui le sont aussi. Les vieilles dunes, patinées, usées, farcies d’oxyde de fer, peuvent être orangées, comme les cires d’abeilles au creux de leurs ruches arboricoles, comme la bouche - je précise – l’intérieur de la bouche du diaphragme (c'est un poisson), les taches du mylabre (c’est un insecte), ou celles de l’agame (c’est un lézard) et le vitellus de tous les œufs malgré le langage courant qui le qualifie de « jaune » ; fleurs, mais tirant un peu sur le vermillon, comme celles du kapokier ou du tulipier du Gabon ; fruits, comme la mangue, la papaye, la pomme-cajou, celui du Cordyla*, avec cent autres sauvages, de l’anode au rônier : à croire que l’orange est une couleur de prédilection pour les fruits. Jusqu’à des céréales qui s’enhardissent à l’arborer : le maïs.
Rouge… Beaucoup de rouge… L’Afrique n’est-elle pas, par excellence, avec tout le fer de ses latérites, le continent rouge ? Aussi ne sera-ce pas par hasard que les publications de l’Institut français d’Afrique noire feront sur leur couverture de l « homochromie régionale ». Chez les bêtes, des madrépores, des étoiles de mer, des oiseaux violemment rubriques, mange-mil, pies-grièches ou franciscains, et, moins poétique, mais aussi truculent, le derrière du singe. Des fleurs, la tête de cinabre de l’Hœmanthus* le bien nommé, le brasier des flamboyants, les pétales ondulés des lis grimpants, les élytres pourpres de l’érythrine*, et les allumettes chimiques - à bout jaune clair - des guis africains, et le velours incarnat des fruits de Cnestis*, et les perles éclatantes, à œil noir, des graines d'Abrus*, qui ont fourni, comme aux Indes, une unité de poids pour la poudre d’or, et bien d’autres.
Et la rouge fleur jaillissant au feu des chameliers au fond de la nuit saharienne.
Et le rouge sang des êtres, de tous les êtres, fraternellement rapprochés par cette commune couleur de leur sève vitale, par cette identique marée battant dans leurs artères, tous, le requin chagriné - au sens littéral - le poisson-scie, l’ange de mer, et le maquereau, et le « docteur »*, et le mussolini*, et la vieille, et le Saint-Pierre, et le fouille-« machin », lui aussi bien sûr, et les crapauds, grenouilles et compagnie, les pythons, vipères, najas et autres « trop longs », les margouillats et les varans que l’ignorant s’obstine à baptiser « iguanes », les crocodiles, les tortues, tous les « à plumes » - du soui-manga* à l’autruche - tous les à poils, de la gerbille à l’éléphant, et mon grand-oncle (il faut être darwiniste modèle 1900 pour dire « mon grand-papa »), le chimpanzé… Pauvre grand-oncle, comme il a l’air triste !
Avec la septième couleur - chiffre sacré cher au symbolisme – s’achève ma quotidienne litanie, ce psaume d’amour et d’action de grâce qui chaque jour me fait, un instant du moins, le fraternel compagnon des pierres, des plantes, des bêtes et des hommes et me rend, à travers le voile des orgueils, enfin déchiré, des bipèdes, la sainte communion des êtres et des choses.
La nuit, maintenant, est descendue sur la terre. L’Afrique a refermé dans l’ombre son polychrome éventail. Elle entre dans la paix du sommeil. Seigneur, bénissez, dans tous les villages de cette Afrique, ces hommes qui dorment, mais aussi le poussin de l’aigrette, le faon de la gazelle ; et l’arbre qui souffre au fond de vos déserts, et le beau mil qui, silencieux mais obstiné, mûrit son bon grain.
âcer : Troisième prière de l’Islam, qui vient après dhohr (celle de midi) et avant moghreb (le coucher du soleil) vers seize heures.
Doubalé : Grand arbre africain des savanes servant souvent d’arbre à palabres en raison de l’ombre importante qu’il fournit.
Thrombidium : Acarien.
Karoo : Région semi-désertique d’Afrique du sud, peuplé de Khoikhoi et de Bushmen.
Janthines : Gastéropodes marins carnivores à coquille violette qui émettent une substance bleu-violet dans l’eau lorsqu’ils sont menacés.
lièvre de mer : Gastéropode sans coquille des herbiers marins qui émet une substance violet-pourpre quand il se sent menacé
pomme de Sodome : Fruit d’un petit arbre des régions arides de l’Afrique dont toutes les parties sont toxiques et dont la fleur possède cinq pétales blancs aux extrémités violine.
Clitoria : Plante de la famille des Fabacées appelée vulgairement pois bleu, de couleur bleue, violette ou rose.
crotalaires : Plantes de la famille des Papilionacées.
Brillantasia : Plante de la famille des Acanthacées aux fleurs blanches et violettes.
Commelina : ou commelyne, plante herbacée de la famille des Convolvulacées (liserons) aux fleurs d'un bleu éclatant.
pomacentridés : Poissons des mers chaudes
aiguillette ou orphie : Poisson cylindrique allongé à tête prolongée en bec et aux os verdâtres qu’on trouve notamment sur les côtes de France et d'Afrique.
Tédas : Populations nomades noires du Sahara, plus spécialement du Tibesti, appartenant au groupe des Toubous.
Cassia : Plante à fleurs jaune de la famille des Légumineuses.
Cochlospermum : Plante poussant au ras du sol et à fleurs jaune vif.
Cordyla : Plante aux feuilles pourprées.
Anode : Plante de la famille des Malvacées.
Hœmanthus : Plante de la famille des Liliacées
érythrine : Arbrisseau de la famille des Papilionacées des régions chaudes à belles fleurs rouge corail.
Cnestis : Plante africaine de la famille des Connaracées.
Abrus : Arbuste de la famille des Papilionacées à petites fleurs roses ou blanches et dont les graines rousses à œil noir servent à faire des colliers ou des chapelets.
Docteur : Petit poisson omnivore utilisé pour débarrasser la peau des pieds des cellules mortes.
Mussolini : Poisson d’hivernage au corps trapu et au front gibbeux qu’on trouve sur les marchés du Sénégal.
soui-manga : Le seul des colibris de l’Afrique équatoriale.
Hubert JOLY
24 novembre 2024
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